From 6ec9a6fc1d43c8d2a1495e147157dc545175b129 Mon Sep 17 00:00:00 2001 From: Joris Guyonvarch Date: Sat, 27 Jun 2015 01:04:51 +0200 Subject: Generate static pages with a watcher and serve files with a simple http server --- Pages/levres.md | 7 ------- 1 file changed, 7 deletions(-) delete mode 100644 Pages/levres.md (limited to 'Pages/levres.md') diff --git a/Pages/levres.md b/Pages/levres.md deleted file mode 100644 index 3e81c0f..0000000 --- a/Pages/levres.md +++ /dev/null @@ -1,7 +0,0 @@ -# Brin de culture : les meilleures citations sur nos lèvres - -> « Ailées cueilleuses de miel, pourquoi donc est-ce toujours le thym blanc et les roses, et la rosée de nectar de la violette vernale que vous butinez, ou la fleur de l'aneth qui répand au loin ses effluves ? Venez toutes vers les **lèvres** de ma maîtresse. Elles sentent toutes les roses et tout le thym à elles seules, et le suc de nectar de la violette vernale. » - *Jean Second, Le Livre des baisers, 19, début XVIe s.* - -> « Elle me vit debout, les yeux sur elle, attendant qu'elle parlât; toutes les forces de ma vie étaient suspendues à ses **lèvres**. » « Je sentis qu'un hymne de graces s'élevait dans mon cœur [...] J'entourai de mon bras la taille de ma chère maîtresse ; elle tourna doucement la tète ; ses yeux étaient noyés de larmes. Son corps plia comme un roseau, ses **lèvres** entr'ouvertes tombèrent sur les miennes, et l'univers fut oublié. » - *Alfred de Musset, Confession d'un enfant du siècle, 1836.* - -> « Je ne l’entendais pas, tant je la regardais / Par sa robe entr’ouverte, au loin je me perdais, / Devinant les dessous et brûlé d’ardeurs folles : / Elle se débattait, mais je trouvai ses **lèvres** ! / Ce fut un baiser long comme une éternité / Qui tendit nos deux corps dans l’immobilité / Elle se renversa, râlant sous ma caresse ; / Sa poitrine oppressée et dure de tendresse / Haletait fortement avec de longs sanglots. / Sa joie était brûlante et ses yeux demi-clos ; / Et nos bouches, et nos sens, nos soupirs se mêlèrent / Puis, dans la nuit tranquille où la campagne dort, / Un cri d’amour monta, si terrible et si fort / Que des oiseaux dans l’ombre effarés s’envolèrent. » - *Guy de Maupassant, Des vers, Au bord de l'eau, 1880*. -- cgit v1.2.3