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authorabesnard2015-02-18 23:40:37 +0100
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# Brin de culture : les meilleures citations sur nos lèvres
-> "Ailées cueilleuses de miel, pourquoi donc est-ce toujours le thym blanc et les roses, et la rosée de nectar de la violette vernale que vous butinez, ou la fleur de l'aneth qui répand au loin ses effluves ? Venez toutes vers les **lèvres** de ma maîtresse. Elles sentent toutes les roses et tout le thym à elles seules, et le suc de nectar de la violette vernale." - *Jean Second, Le Livre des baisers, 19, début XVIe s.*
+> « Ailées cueilleuses de miel, pourquoi donc est-ce toujours le thym blanc et les roses, et la rosée de nectar de la violette vernale que vous butinez, ou la fleur de l'aneth qui répand au loin ses effluves ? Venez toutes vers les **lèvres** de ma maîtresse. Elles sentent toutes les roses et tout le thym à elles seules, et le suc de nectar de la violette vernale. » - *Jean Second, Le Livre des baisers, 19, début XVIe s.*
-> "Elle me vit debout, les yeux sur elle, attendant qu'elle parlât; toutes les forces de ma vie étaient suspendues à ses **lèvres**." " Je sentis qu'un hymne de graces s'élevait dans mon cœur [...] J'entourai de mon bras la taille de ma chère maîtresse ; elle tourna doucement la tète ; ses yeux étaient noyés de larmes. Son corps plia comme un roseau, ses **lèvres** entr'ouvertes tombèrent sur les miennes, et l'univers fut oublié." - *Alfred de Musset, Confession d'un enfant du siècle, 1836.*
+> « Elle me vit debout, les yeux sur elle, attendant qu'elle parlât; toutes les forces de ma vie étaient suspendues à ses **lèvres**. » « Je sentis qu'un hymne de graces s'élevait dans mon cœur [...] J'entourai de mon bras la taille de ma chère maîtresse ; elle tourna doucement la tète ; ses yeux étaient noyés de larmes. Son corps plia comme un roseau, ses **lèvres** entr'ouvertes tombèrent sur les miennes, et l'univers fut oublié. » - *Alfred de Musset, Confession d'un enfant du siècle, 1836.*
-> "Je ne l’entendais pas, tant je la regardais / Par sa robe entr’ouverte, au loin je me perdais, / Devinant les dessous et brûlé d’ardeurs folles : / Elle se débattait, mais je trouvai ses **lèvres** ! / Ce fut un baiser long comme une éternité / Qui tendit nos deux corps dans l’immobilité / Elle se renversa, râlant sous ma caresse ; / Sa poitrine oppressée et dure de tendresse / Haletait fortement avec de longs sanglots. / Sa joie était brûlante et ses yeux demi-clos ; / Et nos bouches, et nos sens, nos soupirs se mêlèrent / Puis, dans la nuit tranquille où la campagne dort, / Un cri d’amour monta, si terrible et si fort / Que des oiseaux dans l’ombre effarés s’envolèrent." - *Guy de Maupassant, Des vers, Au bord de l'eau, 1880*.
+> « Je ne l’entendais pas, tant je la regardais / Par sa robe entr’ouverte, au loin je me perdais, / Devinant les dessous et brûlé d’ardeurs folles : / Elle se débattait, mais je trouvai ses **lèvres** ! / Ce fut un baiser long comme une éternité / Qui tendit nos deux corps dans l’immobilité / Elle se renversa, râlant sous ma caresse ; / Sa poitrine oppressée et dure de tendresse / Haletait fortement avec de longs sanglots. / Sa joie était brûlante et ses yeux demi-clos ; / Et nos bouches, et nos sens, nos soupirs se mêlèrent / Puis, dans la nuit tranquille où la campagne dort, / Un cri d’amour monta, si terrible et si fort / Que des oiseaux dans l’ombre effarés s’envolèrent. » - *Guy de Maupassant, Des vers, Au bord de l'eau, 1880*.